L’injustice est le mal qui nous est fait par les autres ou par nous même, car dans notre malheur il faut s’examiner en tournant un miroir vers soi. Notre sentiment d’injustice n’est pas forcément la réalité, nous récoltons également ce que nous semons en ayant été injuste envers d’autres. Un meurtrier ne devrait pas juger un meurtrier, car il faut être à l’image de son jugement. À partir de ce premier principe nous pouvons prendre conscience de la réalité de l’injustice subie. Combattre l’injustice est donc aussi être juste envers soi-même, dans la perception de ce qui nous fait mal ou de celui qui nous rend malheureux..
La justice vient déterminer la responsabilité de nos actes pour guérir la blessure de l’âme des victimes.
La première reconstruction face à une injustice, est la reconnaissance de cette injustice, cela n’a rien de matériel. Cette reconnaissance vient de la parole qui libère notre âme.
La souffrance du malheureux doit être entendue, comme un témoignage de l’état de notre cœur.
Le jugement intervient ensuite pour conforter cette reconnaissance par des actes de réparation ou de restitutions.
La justice qui vient de la loi est limitée, car ses ordonnances changent alors que les commandements de Dieu demeurent éternels. La vraie justice est faite pour l’intérêt de son prochain, et demande de l’équité et non d’avoir un intérêt personnel à rendre justice.
L’attente de la justice divine est un changement dans la conduite de l’Homme qui vient lorsque nous pratiquons la justice envers notre prochain et à travers l’intérêt que nous portons pour la souffrance de notre semblable.
La parole éternelle et vivante de Jésus-Christ est le moyen de parvenir à la justice parfaite car elle s’exprime à travers des révélations, songes et des commandements, ce qui exclut toute erreur judiciaire.
Par sa profondeur qui va au-delà de la pensée de l’Homme, la parole de Christ nous juge, selon l’état de nos connaissances et de nos intentions.