Il est une richesse qui n’a pas de prix, lorsque notre cœur est prisonnier de la rancune.
Nous ne mesurons pas que nous communiquons et transmettons cette rancune à nos proches au-delà même de ce qui a pu nous affecter. Le mal être s’installe sans que nous prenions garde des conséquences pour nous même et notre entourage, car une règle de la nature est brisée en nous.

De même que les arbres ne mangent leurs fruits, rien dans la nature ne vit pour soi-même. Et l’isolement que provoque la captivité de la rancune de notre cœur ne nous tourne pas vers les autres. Au contraire, cet emprisonnement se nourrit de la haine. La prise de conscience du besoin de cette délivrance dans le cœur vient violemment nous éclairer, comme par le miroir de la vie.
Il n’existe qu’une voie pour briser le cadenas de cet enfermement émotionnel, l’amour qui soigne les plaies restées ouvertes. Seul un amour qui vient de la nature, dont font partie ceux qui nous entourent, répare une loi de la nature qui est de pardonner pour se retrouver soi-même et les autres, car le soleil ne brille pas pour lui-même.

Cet amour vient du divin, il s’exprime en rentrant en soi et en retournant vers son créateur ou par l’intermédiaire de l’Homme que le Christ a placé sur notre chemin.

L’amour de Christ combat par l’épée la haine, venue par l’environnement qui nous entoure. La haine cherche à pénétrer durablement par le centre de notre vie, qui est la porte du cœur, si nous ne sommes pas à l’écoute des sources d’eaux vives du fondement de la création

La nécessité de retrouver son état initial, l’accès à son fabricant d’origine, nous rétablit dans une paix durable du cœur qui est un des piliers de notre équilibre intérieur.

Une fois, notre paix intérieure rétablie, la meilleure reconnaissance est de transmettre ce que nous avons reçu à d’autres qui le cherchent, car la vie est meilleure quand d’autres sont apaisés par notre intermédiaire.